(Titre provisoire)
Création 2024
« “Une première bande dessinée farouche et bouleversante qui met en scène avec subtilité l’intolérable souffrance du passage à l’adolescence” »
Synopsis :
Deux filles, un serment…
L’une est aussi blonde, douce et rêveuse, que l’autre est brune, violente et en colère. La famille de l’une est aussi riche et équilibrée, que la famille de l’autre est brisée et dysfonctionnelle. Au collège, quand l’une est plongée corps et âme dans ses lectures ou dans l’écriture d’histoires merveilleuses, l’autre harcèle, insulte et frappe avec la Bande qui l’accepte car elle n’est pas une « vraie fille ». Tout les oppose. Tout sauf la falaise où elles se retrouvent chaque jour en cachette et le serment de sang qu’elles y ont fait de ne pas survivre à leurs 13 ans. Vendredi, avant midi, Astrid et Charlie sauteront-elles dans le vide ou sauront- elles faire face à leurs sentiments et sauter le pas qui les sépare ?
Manon Debaye lauréate du prix Druillet 2023 Galerie Barbier pour la jeune création
Manon Debaye, scénariste / dessinatrice, est née en 1993 à Vitry-sur-Seine. Après un DMA Illustration à l’École Estienne, elle se sauve à Strasbourg et entre à la HEAR (Haute école des arts du Rhin). Elle y cofonde le collectif de microédition Mökki dans lequel elle expérimente et publie ses premiers récits. Elle travaille maintenant dans un atelier du Port du Rhin, entouré par l’eau, et fait essentiellement de la bande dessinée et de l’illustration. Elle collabore notamment régulièrement pour la presse (The New
York Times, Zadig, Biscoto, Zeit Wissen)
CAST
Mise en scène
Anaïs Sindera
Jeu
Agnès Yobregat & Anaïs Sindera
Conseil Artistique
Luis Alberto Rodriguez
Conseil Philosophique
Julie Vanderschmith
Attachée de production, médiation & communication
Anaïs Sindera
Administration de production
Coralie Blain
BD : Demande de droits en cours
LA FORME
Suite à mes expériences de tournée je me suis rendue compte que je ressentais de la frustration. La frustration de ne pas pouvoir établir un contact plus profond avec le public. La frustration d’offrir un texte, une mise en scène, un mouvement de corps … sans ouvrir un espace de rencontre, d’échange, de débat. Il y a bien entendu les bords de scène … les ateliers avant et / ou après spectacle.
Nous montons sur scène avec une proposition, un semblant de vérité qui nous est propre.
Qu’en est-il du spectateur ?
Que pense-t’il ? Que ressent-il ?
Qu’elle est sa véritable place ?
Nous tentons de l’inclure dans le temps de recherche et de création mais devons-nous également l’intégrer au temps de représentation ? Ce temps hors du temps où l’humain, l’inconnu et le discours se retrouvent dans un même espace.
Je souhaite casser le 4° mur pour essayer de faire vivre une expérience, une connexion directe entre l’acteur et le spectateur ; établir un nouveau rapport entre la salle et la scène. Autoriser le public à penser par lui-même et lui permettre de s’exprimer à l’instant présent. Le théâtre comme support de dialogue, de réflexivité collective qui permettra de croiser les points de vue, créer une prise de recul sur un système dont on fait partie. Briser le monopole* de la scène** pour briser d’autres monopoles…
* (Privilège exclusif)
** (J’écoute quelqu’un qui est sous les projecteurs et je reste bouche close dans l’ombre pour, peut-être, applaudir à la fin)
C’est ainsi sous le prisme du théâtre forum que je souhaite voir jouer ce spectacle. Sous forme de théâtre social et participatif.
COMMENT
Une situation posant problème est jouée devant le public
A certains moments du spectacle un médiateur viendra couper le récit pour s’adresser directement au public
Les comédiens resteront sur scène dans la peau du personnage pendant ce temps là
Des questions / Des points de vue / Des idées / Des témoignages du public seront confrontés en direct
Le spectateur va pouvoir également poser des questions aux personnages, des questions qui semblent utiles à l’entente / l’empathie globale de la situation
Le médiateur sera là pour donner la parole et être maître du temps